La French team à Srilanka !
Marina, nous l’avions rencontrée à la Réunion. Ensemble, nous parlions souvent de notre amour pour cette autre île, là-bas… Celle que l’on surnomme la perle de l’océan Indien ou encore la larme de l’Inde ! Srilanka. Nous sommes partis de la Run en mars 2022. À son tour, Marina a quitté le rocher quelques mois plus tard. Où allions-nous nous revoir ? En France, enfin en métropole ? Rendez-vous manqué en 2023… Non, l’histoire est encore plus belle ! En mars 2024, sur cette île que nous aimons tant… à Srilanka ! Les retrouvailles sont émouvantes, elles ont lieu à Mirissa, face à l’océan, les pieds dans le sable, sous les yeux de sa maman. Alors, ça va ? Oui, ça va, et toi, ça va ? Les conversations s’enchaînent. C’est comme si nous nous étions quittés la veille, au même endroit ! Nous passons la journée ensemble, à discuter de tout… et de l’essentiel ! Manu et Nico nous rejoignent et les sujets divergent.
On sait tous ce qu’est la vie d’expatriés à Srilanka !
On a tous des anecdotes, plus ou moins drôles. On ri de la slow life ici… Du « tomorrow Sri-lankais » qui signifie dans cinq jours et non demain ! On se rappelle les saveurs qui nous manquent, comme le fromage et la baguette croustillante par exemple ! On aime tous vivre ici. On aime recevoir tous ces sourires. On aime cette chaleur. On aime cette nature. On aime toutes ces couleurs. On aime toutes ces saveurs.
On aime le retour à l’essentiel…
Nous allons marcher sur la longue plage de sable blanc de MIRISSA.
Marina souhaite me présenter Robin, un autre français qui vit par ici depuis plusieurs années ! Le chef cuisinier du restaurant Ohlala ! Un bel endroit, un bel accueil ; une adresse à laquelle nous viendrons déjeuner prochainement ! La French team à Srilanka ! C’est drôle… avant quand j’entendais des expatriés me dire qu’ils se regroupaient entre français… j’étais sceptique. Pourquoi partir à l’autre bout du monde si c’est pour retrouver tes « chers compatriotes »… Mouais… pourquoi ? Je commence enfin à comprendre ! Découvrir d’autres cultures, d’autres habitudes, d’autres manières de faire… c’est hyper méga intéressant. Ça fait réfléchir, ça ouvre les yeux et les esprits, ça choque, ça remue, ça déstabilise parfois. C’est surtout très enrichissant moralement, enfin, c'est une déduction de notre expérience de voyageurs nomades, puis d’expatriés sédentaires ! Cependant, quand tu as vécu la plus grande partie de ta vie quelque part, tu y as tes repères et tes connaissances… c’est agréable de les partager avec des personnes qui ne connaissent pas, certes, mais c’est aussi plaisant d’avoir des repères communs ! Évoquer des chansons, se remémorer des événements, parler de personnalités connues seulement par les français, ça aussi ça fait plaisir ! Ce sont nos racines ! Une journée à discuter, à employer les nuances de notre belle langue française… à faire des jeux de mots ! C’est tout simplement : « ex-Ceylan » Ça fait du bien.
Sur le retour, nous assistons à la libération de bébés tortues.
Régulièrement, de grosses tortues viennent pondre sur cette plage pendant la nuit. Elles remontent la plage et creusent. Elles déposent leurs œufs puis les recouvrent de sable (profondeur d’environ 50-70 centimètres). Au petit matin, elles ont disparu… mais leur passage laisse des traces identifiables. Étant donné qu’en cette période le lieu est très touristique, ce n’est pas idéal pour la période d’incubation.
Alors, une équipe de personnes est chargée de ramasser les œufs et de les déplacer dans une zone protégée. Chaque nid est identifié, et la date de ponte est répertoriée. Il faut attendre entre 45-80 jours pour ensuite voir les premières petites tortues remonter à la surface du sable. En général, cela se passe à la tombée de la nuit, pour éviter les fortes chaleurs et les prédateurs de ces petits reptiles. Pas facile de naître tortue Après l’ascension pour apparaître à la surface, il y a la traversée de la plage puis les premières minutes dans l’océan agité. C’est la première fois que nous assistons à cela. Tout est bien organisé. La plage est barrée. Une large bande de sable leur est réservée. Une à une, les petites tortues parcourent ce désert de sable (enfin, c'est l’impression que j’ai, elles sont tellement petites), on apprend qu’elles sont guidées par le son des vagues… comme attirées ! Nous sommes face à une belle leçon de persévérance ! La détermination de ces animaux est impressionnante. L’émotion est grande en les voyant parcourir les quelques mètres sur le sable et affronter les premières vagues. Décidément, la nature est une source de motivation et d'inspiration !
À suivre.."Croire en ses rêves" !